Serrage en tension : le TRAXX-M2
TRAXX-M2
Le TRAXX-M2 est un système de mesure du serrage en tension qui permet de contrôler avec précision le serrage d’un assemblage boulonné.
conçu pour être employé sur site industriel
- Portable : Poids: 3Kg, Batterie : 5 h
- Robuste : IP64, résistant aux chocs
- Ergonomique : Écran tactile, interface intuitive
performant sur toutes les vis/tiges
- Vis : vis brutes / non rectifiées
- Longueur : 5 mm à 14 m
- Diamètre : 3mm à 300mm
une précision pouvant atteindre 1 %
- La mesure du serrage en tension est exprimée en kN
- correction de température sur les mesures
- méthode non-intrusive qui ne modifie pas l’état de l’assemblage
QUAND Réaliser un serrage en tension ?
EFFECTUER UN SERRAGE EN TENSION AU MONTAGE
Un assemblage vissé est rendu solidaire par une force de cohésion entre les pièces qui le composent. Cette force de cohésion équivaut à la tension insérée dans les vis qui relient l’assemblage. Le système TRAXX-M2 mesure cette tension de serrage indépendamment de l’outil utilisé pour serrer les boulons (visseuse, clé dynamométrique ou tendeur hydraulique). Les utilisateurs des appareils TRAXX-M2 asservissent le serrage qu’ils effectuent à la mesure de la tension : durant le serrage, quelque soit l’outil utilisé pour serrer, ils suivent l’évolution de la tension directement sur l’appareil TRAXX.
Étant donné qu’un joint sert à garantir l’étanchéité d’un assemblage, les vis de l’assemblage qui maintiennent la pression sur le joint peuvent aussi bien être le moyen d’obtenir une liaison étanche qu’être la cause d’une mauvaise étanchéité. Pourquoi ? Si la tension n’est pas répartie de façon homogène sur l’ensemble du joint alors l’étanchéité de la structure est compromise. Parce que les joints sont sensibles à la pression, l’application d’une tension de serrage homogène entre les pièces avec un système TRAXX permet de garantir une bonne étanchéité de l’assemblage.
réaliser UN SERRAGE EN TENSION EN CONCEPTION
La mise au point d’un prototype monté avec un serrage au couple requiert un grand nombre d’essais-erreurs. Prenons pour exemple l’étude d’un nouveau joint de culasse. Son comportement dépend étroitement de la tension dans les goujons de culasse. Si vous serrez au couple, il est difficile de distinguer ce qui vient du serrage et ce qui vient du joint lui-même. Vous avez besoin de multiples essais-erreurs pour caractériser le comportement du joint en éliminant statistiquement les dispersions dues au serrage.
À contrario, si vous maîtrisez la tension de serrage, il est possible d’étudier le comportement du joint lui-même sans être gêné par les dispersions dues au serrage. Le contrôle et la maîtrise du serrage en tension permettent de dissocier les deux variables : ainsi il reste une variable à étudier là ou il y en avait deux.
En bureau d’études, les ingénieurs raisonnent en tension de serrage ( kN) lors de la conception d’assemblages vissés alors qu’au montage les opérateurs serrent au couple ( N.m). Cet écart conceptuel et opérationnel provoque une rupture dans le processus de développement et d’industrialisation des produits. Pour pallier à cette discontinuité les concepteurs doublent, par précaution, leurs marges de sécurité sur toutes les pièces qu’ils dessinent et les vis qu’ils prescrivent.
Les conséquences sont coûteuses :
– Les assemblages sont surdimensionnés et alourdis
– Le montage est donc plus difficile et plus long
– La maintenance et les coûts d’exploitations sont plus conséquents.
La maîtrise du serrage en tension permet de réduire ces facteurs car il rétablit une continuité entre les différents services : toutes les équipes raisonnent en tension.
– En conception, le système TRAXX permet de tester la résistance des assemblages et d’observer leurs propriétés et leurs limites mécaniques. In fine, cela se traduit par un perfectionnement du design des pièces à assembler.
– Au montage, l’utilisation du système TRAXX permet de contrôler que la tension installée entre les pièces est conforme à celle prescrite par les équipes en conception.
prévoir UN SERRAGE EN TENSION EN MAINTENANCE, SUIVI QUALITÉ ET SURVEILLANCE
Aujourd’hui dans l’industrie la maintenance d’assemblages vissés consiste à démonter puis remonter la totalité des assemblages (c’est le cas des raffineries) ou une partie des installations (cela représente pour l’éolien, 20 % des assemblages vissés) chaque année. C’est un procédé lourd, répétitif et, disons-le, d’un autre temps.
Une deuxième méthode, la méthode du re-serrage au couple consiste à desserrer légèrement l’assemblage puis à le resserrer ensuite. Nous pouvons donc être amenés lors du resserrage à imposer au goujon une tension supérieure à celle qu’il subissait initialement et ainsi prendre le risque de dépasser la limite élastique du goujon et de le plastifier.
Quelque soit le cas de figure, la maintenance est sensiblement plus rapide et efficace lorsque l’on utilise un appareil de mesure de tension de serrage. Pourquoi ? Car il est inutile de dévisser les assemblages avec la méthode TRAXX. C’est une méthode non-intrusive qui permet de lire la tension présente entre deux pièces en posant simplement un capteur sur les vis de l’assemblage.
Ainsi avec les appareils TRAXX il est possible de suivre l’évolution de la tension de serrage dans le temps (1 mois, 5 ans, 10 ans) . Par comparaison des données initiales de serrage avec les donnés à un temps t, lors du premier retour en maintenance par exemple, il est aisé de constater un desserrage ou un anomalie sur l’assemblage.
Dans ce cas l’appareil TRAXX-M2 est un outil de contrôle, de suivi et de surveillance des assemblages sur le long terme.
Votre objectif est de savoir si vos visseuses produisent la tension de serrage que vous avez préalablement définie et si cette tension reste répétable dans le temps.
Avec les appareils TRAXX, vous pouvez :
– Vérifier statistiquement que les réglages des visseuses couple/angle permettent d’obtenir des tensions maîtrisées.
– Corriger les réglages pour obtenir des tensions de serrage « acceptables » en production.
C’est le cas de PSA par exemple.
LE SERRAGE EN TENSION EN EXPERTISE ET RÉSOLUTION DE PROBLÈME
Vous soupçonnez une perte de tension dans une ou plusieurs vis.Il vous suffit de mesurer la tension de serrage de la ou des vis suspectes avant de les démonter pour connaître la tension résiduelle. Il suffira de comparer cette tension avec la tension théoriquement attendue pour savoir s’il y a eu relâchement ou non et pour en connaître l’ampleur. À partir de là, il vous sera possible de commencer l’enquête pour déterminer les causes du desserrage.